Le Principe > Activité bénévole

Musardeur (16 avril 2009 à 5:26)

Ben c’est bien tout cela,

mais, le fait que le site gagne un peu d’argent n’est pas vraiement un problème, il suffit simplement que l’argent récolté serve à financer le serveur ou le site, y compris la sauvegarde des fichiers et le nom de domaine.

En effet, les tarifs et les conditions de l’hébergeur peuvent très bien évoluer en fonction de la conjoncture.. à moins qu’on trouve des mécènes généreux.. qui sait.. on finira bien par trouver .

en tous les cas bel état d’esprit !
à bientôt
Hervé


Olivier Gaiffe (16 avril 2009 à 8:04)

Bonsoir Hervé !

C’est pour moi la moindre des choses. Les licences non-commerciales sous lesquelles les audiolivres et les vidéolivres sont placés sont légalement incompatibles avec la vente d’un espace publicitaire qui tient d’eux toute sa valeur. C’est donc d’abord un problème légal.
Mais c’est aussi un problème moral des plus élémentaires. Le peu d’argent que coûte un site tel que celui-ci (mediatexte.fr est ultra économique, en plus d’être performant) peut et doit se trouver autrement que sur le dos des bénévoles. (pour plus de questions, cliquez ici)

Le bénévolat est une des plus belles choses que le monde comporte ; l’entacher ainsi de salariat serait pour le moins une faute de goût.

Amitiés,
2.

bonjour Oliver,

bon pour le moral, heu pour la morale.. sur le fond on est d'accord. Ceci dit, le psonsoring et le mécénat n'ont jamais tué personne en matière associative.. et pourtant, ce type de " benevolat" est rarement désintéressé (financièrement, bien sur) , d'ailleurs il y a aussi pour les associations des incitations à cotisations ou dons déductibles des impots !

Le côté moral en prend un coup ! surtout que les meilleure déduction sont accordée aux associations dite " d'utilité publique". Certains sites proposent carrément de recevoir des dons par carte bancaire ou paypal sans donner aucune garantie sur l'utilisation des fons récoltés. Cela ne veut pas certe pas dire que ce sont des escrocs.. simplement une méconnaissance de la loi.. bien compliquée il est vrai et variant d'un pays à l'autre.

Mais proposer gratuiteement un service, bien sur c'est du benevolat !

Par contre, je ne pensais pas en faire un débat, je donnais juste mon avis. Les bienfaits (bénéfices) peuvent être le produit de la bonne volonté (bénévolat). Et la publicité (non téléchargée) présente sur le est une contre-partie pour l'hébergement du .

C'est comme cela que cela fonctionne chez Musardeur. En effet, la mise en page d'un livre nécessite souvent un à lui tout seul, par exemble, "20 000 lieues sous les mers" ou " les mystères de paris"; et cela , pour supprimer la pub imposée par l'hébergeur nécessite 1,80 € par an.. cela parait peu mais par livre cela fait beaucoup pour arriver à cent.. d'autant, que l'hébergeur a changé les règles du jeu début févier.
à savoir 1, 80 € pour avoir plus de 20 pages web.. et comme je mets un chapïtre par page web, tu imagines ?

Enfin, pour un disposant de t-oute les fonctionnalités c'est 15€ par an.. plus le nom de domaine.. et quoi d'autre par la suite.. le bombre de méga ? etc etc..

Bon pour les licence non-commerciale, keske c'est, moi j'y comprends rien.. mais il y a une chose que je peux affirmer sur le plan juridique.. les textes tombés dans le domaine public sont utilisable même à des fins mercantiles !

Ils suffit d'être attentif aux publicités, qui les exploitent largement.
Enfin les textes des classiques sont régulièrement publiés par les éditeurs et cela, pour le plus grand bonheur de nos collégiens, lycéens et autres universitaires, qui peuvent transpirer de plaisir en se frappant la caboche pour faire des explications de texte plausibles à des profs qui croient tout savoir.. sur l'auteur qu'ils leur font ét-udier.

Sans parler des quidam, qui redécouvre des oeuvres anciennes, au hasard d'un ouvrage au format poche ou en belle éditions reliées...

mais plaie d'argent, n'est point mortelle.. tant que les hébergeurs accepteront de nous loger gratos, si j'accepte leurs conditions bassement matérielles.

Te, je vais boire un coup, ça m'a donné soif de parler comme ca !

- ho César, une autre !

Bonsoir Musa' !

Oui, certes : qu'une association faisant appel au bénévolat ait besoin d'argent, et puisse légitimement et légalement en rechercher n'a rien qui me choque.
C'est le profit personnel au détriment des autres, ou même le simple soupçon qu'il puisse y en avoir, qui est délétère et corrompt à sa racine même la raison d'être d'une initiative bénévole. Comme personne ne gagne d'argent dans le bénévolat (ce qui est normal), ceux qui en gagnent par ce moyen sont légitimement accusés de le gagner au détriment des autres.

Imaginons par exemple que je me mette à mettre de la publicité rémunérée sur l'audiolivre Déclaration des droits de la femme, qui a été réalisé par Peggy, et qu'avec l'argent ainsi récolté, je m'achète des paquets de clopes, des bouquins ou un gros micro grand luxe et toutes options rien que pour moi tout seul : ça fait sombrer direct le côté emballant et lumineux du projet dans le ridicule le plus banal d'une entreprise destinée à ce qu'un seul se fasse du bien au détriment des autres, le tout en se faisant mousser. Évidemment, dans une telle éventualité, j'aurais honte de moi, et je ne montrerais jamais les comptes ; conséquence : j'aurais ruiné toute la crédibilité du projet à mon seul profit, en condamnant ceux qui l'ignorent au ridicule, et ceux qui le savent au mensonge. Tu vois comme ce qu'il y a au monde de plus sain peut virer à l'enfer, rien qu'à cause d'une mauvaise gestion ?

Cela s'est vu... Malheureusement
Du coup, comme ce type de personnes ne tire généralement aucune leçon de ce qui leur arrive ; je tire la leçon pour eux, et j'anticipe.

Il n'y aura jamais de telles choses sur mediatexte.fr, et jamais même il n'y aura le moindre soupçon que cela puisse arriver.
Je me lie moi-même par la Déclaration, pour prendre les devants sur une nature humaine que je sais fort faillible, et à laquelle je me sais appartenir, au lieu de me rêver irréprochable, au-dessus de tout soupçon pour quiconque me croiserait, saint ou Dieu sait quoi.

Amitiés,

... Et les bières, c'est seulement dans le bar !
Non mais !

Pelucheusement,